[Instrumental]

Les origines obscures de l'humanité
Ne s'éclairciront guère par la raison
L'ennui du simple mortel

Ne voit pas l'Arrivée du règne des magiciens

Forces occultes mais puissantes
Dans un passé immémorial dévoilé
Au travers de l'Univers

Aux esprits supérieurs erratiques
Qui cherchent dans la laideur la beauté
D'un monde immense mais obstrué
Par la raison académique

Les vérités sont dans les légendes
Qui témoignent d'antiques cités

Magie et vérité?

Silence, Taisez-vous
Une humanité sans grands discours
Tous ces débats insipides
Je les écarte d'une salve rapide

Silence, Bâtards et merdeux
Taisez-vous miséricordieux
Des mots du rien, des mots sans fin
J'appelle au silence, jacasseurs crétins

Silence, Minables et cons
À bas la liberté d'expression
Le silence sans compromission
Pour un règne animal de pulsions

Profanateurs et nécrophiles
Se réunissent pour un culte imbécile
Vouée à la gloire de Satan
Bras droit du dieu compatissant
Ne soyeux pas borgnes
Anges et démons sont unifiées

Gare aux cultes vertueux
Ne vénérez aucun dieu

Satanisme, culte vertueux déguisé
Pratiqué par des bourgeois blasés
Cherchons la pure décadence
La vraie voie du chevalier
Qui chevauche en silence
Désordre et incongruité

Gare aux cultes vertueux
Ne vénérez aucun dieu

Que l'honneur soit le vice
De la fierté de se couvrir d'immondices
Et non pas de vertu ennuyeuse
Des faiblesses orgueilleuses
Méprisons ces origines ridicules
Où l'on retrouve des belles élégantes
Qui, parce que des charmeurs les enculent
Croient faire partie des légions combattantes

Gare aux cultes vertueux
Ne vénérez aucun dieu

Le cercle
Le maléfique
Mes forêts
Mon univers
Tout dans l'unité

Le son des grincements de dents
Se répand avec le vent
Comme un appel à la mort
Au lever d'une macabre aurore

Dans nos corps résonnent encore
Les trompettes et les cors
Lugubre symphonie des profondeurs
Qui annonce l'orée de la terreur

Les os claquent, les coeurs éclatent
Devant l'horrible vision écarlate
De l'Avènement du feu éternel
Tout devient brasier avec un terrible fiel

Que le jour se lève
Et que tous enfin crèvent
Les chiens comme l'humain, l'humain comme des chiens
S'annihilent dans le royaume absolu du rien

Ainsi au delà du bien et du mal
S'élève le destin fatal
De l'immuable cycle
Du retour à l'origine mythique

Par les mers et les océans
Le poison mortel va de l'avant
Rien ne peut l'arrêter
Car toute puissante est sa volonté

Ignobles mortels annihilés
La furie de la supériorité
Peindra vos terres en noir
Et rasera votre sol tel un rasoir

Plus de passé, plus de présent
L'armée du mal marche de l'avant
Tout est perdu, tout est gagné
Saluons l'infâme prospérité

Au lever du jour ou en pleine nuit
Elle me guette tel un ennemi
Feuille morte et délicate
Viens le temps de passer à l'attaque

Elle me tend sa main fleurie
Et me force à sortir du moule
Elle est celle qui m'assombrit
Et m'isole de la foule

Là où les fleurs du mal ont poussé
Je dois à tout prix déverser
Mes visions les plus sinistres
Pour arroser les âmes machiavéliques